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Les origines

La renommé croissante du pèlerinage et la construction d'une nouvelle église vont marquer durablement la ville d'Autun. Saint-Lazare est célébré par ses reliques, mais aussi par la sculpture des porches tournés vers la ville.

Saint Lazare sur le trumeau du porche nord
Saint Lazare sur le trumeau du porche nord
Eve, qui ornait le linteau du portail est
Eve, qui ornait le linteau du portail est

Faisant suite à une période incertaine due aux querelles entre les différents pouvoirs ecclésiastiques et laïcs, les premières décennies du XIIe siècle voient la situation se stabiliser à Autun comme dans l’ensemble de la Bourgogne. La prospérité retrouvée  active le développement des foires et des marchés, donnant un nouvel élan à la ville d’Autun. Dans la ville haute, siège de tous les pouvoirs, le duc Hugues II cède un terrain à l’Eglise et à son évêque, Etienne de Bagé. Le terrain est situé à proximité immédiate de la cathédrale Saint-Nazaire, à l’ouest du porche principal.

La nouvelle église de pèlerinage évoque Lazare, ami du Christ, le Ressuscité. Ses représentations sculptées  sont très présentes dans l’édifice. L’entrée latérale, faisant face à Saint-Nazaire montre sa résurrection au tympan. Le porche de la nef le personnifie en évêque et entouré de ses deux sœurs, Marthe et Marie-Madeleine au trumeau. Le chœur de l’église, le met en scène de manière spectaculaire, pour la présentation des reliques.

Le transfert des reliques de Lazare de Saint-Nazaire à Saint-Lazare en 1146 ou 1147 donne lieu à des scènes de liesse. Ainsi, progressivement, le pèlerinage à Saint Lazare prend son essor, accueillant de plus en plus de pèlerins. L’église prendra alors à partir de 1195, le titre de co-cathédrale avec Saint-Nazaire.


A voir au musée Rolin : la tentation d’Eve.