Retour à l'Accueil Retour à l'Accueil

Les portes

Deux portes et une poterne donnaient accès à la ville haute. La porte des bancs et la poterne de Breuil sont encore aujourd'hui visibles.

Trois passages permettaient d'accéder à la ville haute : une porte au nord (porte des Bancs), une porte au sud (porte Matheron, aujourd'hui disparue) et enfin une entrée secondaire (la poterne de Breuil) au sud-est.

Porte des Bancs
Porte des Bancs
Porte Matheron
Porte Matheron
Poterne de Breuil
Poterne de Breuil

La porte des Bancs, qui se trouvait à la hauteur du musée Rolin constituait l’entrée principale. Son montant nord-est est encore visible. On y voit la rainure de la herse, les emplacements des gonds des vantaux ainsi que les cavités carrées dans lesquels on enchâssait les barres fixant les vantaux fermés. La tour nord-est est la seule visible de la rue aujourd’hui. Elle est transformée au XVIIe siècle pour avoir son aspect actuel. On supprime à cette époque le pont-levis, on perce dans la tour portes et fenêtres pour y installer une boutique. La municipalité s’installe en 1534 à l’étage de la porte des bancs pour déménager en 1717. Une grande partie sera détruite en 1740.

La poterne de Breuil comporte des indices qui suggèrent une utilisation dès l’Antiquité. On ne sait toutefois pas si cet accès était prévu dès l’origine.

Il faut également évoquer ici la clôture et les portes du grand cloître des chanoines à l’intérieur même de cette ville haute.
Ces murailles d’époques et d’usages variés donnent une idée des différentes autorités présentes dans la ville haute.