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La cathédrale

La cathédrale Saint Lazare aura vu passer des foules de pèlerins sur le chemin de Compostelle, attirés par les reliques de Lazare. Le nombre de pèlerins déclinant, c'est aujourd’hui la renommée de son architecture et de son décor sculpté qui draine les visiteurs.

Saint-Lazare, vue générale
Saint-Lazare, vue générale
Saint-Lazare, vue depuis la place Saint-Louis
Saint-Lazare, vue depuis la place Saint-Louis

Sur le chemin de Compostelle au départ de Vézelay, Autun se dote à partir de 1120, d’une église de pèlerinage, placée sous le vocable de Saint Lazare. Le cadre architectural est vaste, témoignant de l’ampleur que les autorités ecclésiastiques du XIIe siècle voulaient donner à ce pèlerinage. Rapidement les reliques de Lazare présentes à Autun depuis le Xe siècle sont assimilées à celle de Lazare, ami du Christ, le Ressuscité. Le lien avec Vézelay qui accueille les reliques de Marie-Madeleine, sa sœur, devient une évidence. La fonction de l’édifice évolue dès 1195, quand elle devient co-cathédrale.

Reconnue pour son architecture et son décor sculpté, elle catalyse toutes les attentions depuis le XIXe siècle. Elle appartient aux édifices majeurs recensés par Mérimée, et restaurés par Viollet-le-Duc. Les publications de Denis Grivot marquent la connaissance de la cathédrale aux yeux du grand public, lui donnant une célébrité méritée. Les travaux de restaurations qui se succèdent depuis près de 20 ans, la placent au cœur de recherches importantes, mêlant les regards des archéologues, des architectes, des restaurateurs, des historiens et des historiens de l’art, et autorisent sa mise en valeur. Toujours affectée au culte, elle reçoit également près de 200 000 visiteurs par an.


• GRIVOT, Denis et ZARNECKI, Georges. Gislebertus, sculpteur d’Autun, Paris, Trianon, 1960.
• SAPIN, Christian. Bourgogne romane, Dijon, Faton, 2006.